La start-up coopérative

La start-up coopérative vers une transformation du monde du travail ?

La start-up coopérative milite pour une nouvelle forme de travail. Un monde du travail plus équitable et plus juste envers les collaborateurs. Plus de transparence dans l’information, une voix pour tous dans la prise de décision, une redistribution collaborative des bénéfices de l’entreprise, etc., c'est cette philosophie innovante qui séduit de plus en plus d’entrepreneurs.

Collaborateurs, mais également dirigeants de l'entreprise

La société coopérative et participative (SCOP), comme toute entreprise classique, fonctionne avec des collaborateurs. Cependant, ces derniers bénéficient d’un statut plus avantageux que leurs homologues salariés issus des sociétés commerciales classiques. 

En effet, en plus d’être collaborateurs, ils sont aussi co-dirigeants de l’entreprise. Pour rappel, ce type de start-up fonctionne bel et bien sur les principes d’une coopérative. Ils participent à toutes les prises de décisions stratégiques de l’entreprise et bénéficient du même droit de vote. 

L’autre particularité de la création d'un start-up en Scop réside dans le fait que ce sont les collaborateurs qui élisent leurs dirigeants. Lesquels sont tenus de prendre les décisions simplement liées au fonctionnement quotidien de l’entreprise. Pour des décisions plus importantes, une consultation collégiale se fait au préalable.

Une meilleure redistribution des revenus

Les collaborateurs des sociétés coopératives bénéficient également d’un meilleur accès aux richesses générées par l’entreprise. Tout salarié peut devenir associé de la start-up s’il en fait la demande en assemblée générale. 

Une fois acceptée, il lui suffit d’acquérir au minimum une part sociale. De plus, dans les statuts de la société coopérative, les salariés doivent détenir au moins 51 % du capital social et conserver au moins 65% des droits de vote. Par conséquent, ils restent les véritables décisionnaires, rien ne peut se faire sans leur approbation.

Sur la redistribution des richesses de l’entreprise, la start-up coopérative est beaucoup plus équitable qu’une entreprise classique. Si au minimum 25% des bénéfices doivent être redistribués aux salariées chaque année, au moins 15% doivent être constituées en réserve légale. Par ailleurs, au maximum 33% des bénéfices doivent être reversés aux associés.